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Il est ici question d'échanges et de constructions pour le long terme.
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Message  Jérôme Lun 11 Juin - 14:05

Merci d’avance pour votre écoute attentive et bienveillante.
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Après s’être réfugié au bord du lac qui bordait leur forêt, tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre de leur lieu de vie qui brûlait. Au milieu du brasier et des cris d’affolement des plus jeunes, seul un petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Il enchaîne les allers-retours passant et repassant sous le nez des autres animaux. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires et son agitation, lui dit : « Colibri ! Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces quelques gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? ». « Je le sais, répond le colibri en s’arrêtant quelques secondes au court d’un voyage, mais je fais ma part».
Il existe des colibris dans le quartier et nous avons un peu trop souvent la facilité de critiquer les actions ou les paroles des uns et des autres. J’aimerais que ces colibris qu’ils soient au bureau ou en dehors, soient ici remerciés pour leur travail. Pour les avoir bien observés, en connaître certains, en avoir côtoyé d’autres en réunions, il me semble qu’ils cherchent à servir l’intérêt général. Certes avec les faiblesses que l’on peut reconnaître à chaque individu. Je revendique pour tous ce droit à l’erreur : qui n’en fait pas ? Le bénévole n’a ni obligation de moyens, ni obligation de résultats (mis à part la gestion saine de l’association par l’intermédiaire de son président). L’objectif est pour moi atteint. Je renouvelle donc personnellement, officiellement ma confiance aux membres du bureau.
A la lecture des différents points de la convocation en assemblée générale et aux vues des échanges avec certains voisins, j’ai compris que nous étions en train de nous acheminer lentement mais surement vers une guerre de clans. Je ne crois pas que c’est ce que nous voulons : chacun souhaite un apaisement rapide et une solution commune gagnante/gagnante sur les différentes questions qui se posent aujourd’hui au sein de notre association.
Le premier point demandé dans la convocation remet en cause de façon certaine le mode de gouvernance. Je rejoins cette analyse. Les critiques avancées d’un peu partout demandent au bureau une obligation de résultats et de moyens. Les membres du bureau, eux, n’ont pas envie d’être au centre des conflits. Pour pouvoir en avoir la garantie, ils cherchent une solution auprès de professionnels qu’il faudra payer.
La gestion auprès d’un syndic entrainera les mêmes problèmes car il faudra reconnaître le droit à l’erreur (car nul n’est infaillible et beaucoup d’entre vous ont sans doute l’expérience d’un syndic et savent comment ça se passe) sauf que ça coutera de l’argent. Un syndic n’habite pas dans le quartier. Que sait-il des relations qui existent entre ses habitants ?
En exprimant cette demande, j’ai cru comprendre que le bureau attendait une légitimité de notre part afin de pouvoir agir sereinement. Je me doute qu’un vote sur la gestion par un syndic aboutira à un refus car on touche au porte-monnaie. Et de conclure : « donc vous acceptez que le bureau fasse le boulot. ». Mais je ne veux pas que ce choix soit guidé par le porte-monnaie comme dans la société civile à qui on le reproche aujourd’hui. Et ça n’installera pas pour autant une légitimité durable pour le bureau. Moi, le simple fait d’abandonner la gestion du quartier à un syndic me pose un problème : c’est un aveu d’échec. Je prends ma part de responsabilité dans cet échec car j’habite ce quartier.
Je pense qu’il existe une 3ème voix autre que : « j’ai de l’argent donc je paye » ou « je me tais car je n’ai pas les moyens. » Je me refuse à croire que l’argent permet de résoudre les problèmes. Au cœur de la solution se trouve l’être humain.
Les personnes du bureau sont des représentants des habitants du quartier. Ca ne veut pas dire que nous leur abandonnons la gouvernance : c’est une délégation de pouvoir. Mais chacun peut être acteur à leurs côtés pour les aider dans leurs missions. Je n’ai pas le temps de m’engager dans l’ASL car j’ai d’autres responsabilités associatives. Mes enfants seraient plus grands ce serait avec plaisir. J’ai priorisé mes choix. Par contre, j’ai 6, 8, 10 ou 12 heures par an à consacrer à la vie de mon quartier. Si chacun consacre ½ heure par mois à la vie du quartier, nous pouvons envisager de faire autre chose. Il ne s’agit pas de le transformer en espèce de kolkhoze moderne mais d’en faire un lieu de vie agréable et serein.
J’entends des reproches à l’encontre de Roland Dimur. Il y a deux façons de se tromper : l'une est de croire ce qui n'est pas, l'autre de refuser de croire ce qui est. Il a des compétences dans le domaine de la gestion d’une association, il connaît bien la ville et il a le temps : il l’a démontré à plusieurs reprises depuis le début par la qualité de ses interventions (car je lui accorde le droit à l’erreur). Dans l’état actuel des choses, je ne suis pas sûr qu’il arrive encore à le faire avec plaisir. De mon point de vu, ce qu’il manque et qui avait entrainé, entre autre, mon départ de l’ASL, c’est de la démocratie. Ce n’est peut-être pas par volonté délibérée de la part de Roland Dimur, mais plutôt par facilité car il a du temps immédiatement disponible. J’en appelle donc le bureau de l’ASL à plus de vigilance dans l’exercice de votre délégation sur l’expression de la démocratie.
Et pour cela, il faut rétablir du dialogue, de la confiance pour que chacun quand il entreprend des travaux trouve auprès du bureau de l’ASL non pas jugement et répression mais aide et écoute. Est-ce tellement plus important dans notre ASL de nous positionner sur la couleur des portes qui vont nous couper des autres, sur le matériau des barrières qui vont nous isoler du quartier, sur la hauteur des murs qui empêche le regard des autres de porter au loin ? Si c’est le cas, préparons-nous à vivre derrière des barricades. Nous allons vivre cachés derrière des apparences de façade et je parle autant des maisons que des habitants. Voilà le monde tel que nous sommes en train de le construire. Ce n’est pas l’idée que je me fais de notre association et de notre quartier pour l’avenir. L’ASL doit être une plate-forme d’orientation, d’expertises entre les propriétaires, un carrefour d’idées et de rencontres.
L’exercice de la démocratie prend du temps. Soit nous acceptons de prendre ce temps, ce délai en considération, soit nous renonçons à la démocratie. Je crois en la capacité de chaque être humain à être responsable de son destin et de celui de la communauté qui l’accueille.
Je vous pose la question que je me suis posée en recevant la convocation : « comment pensez-vous pouvoir mettre d’accord 70 personnes sur 10 points en 2 ou 3 heures sans conflit ? » C’est un échec programmé. Je crois que si nous voulons que les gens s’investissent dans la vie du quartier et qu’ils viennent à l’AG, il faut que cette ambiance de conflits cesse. L’AG ne devrait pas être le seul moment de rencontre et d’échange sur ces points. Bien sûr que des échanges informels existent dans nos différents lieux de vie. Il faut les valoriser. Cela entraine une démarche assez différente pour acter des demandes.
Première chose : le vote à bulletin secret. C’est une forme de résignation ou de fuite du dialogue. Une hypocrisie. J’ai bien conscience que tout le monde ne se sent pas à même d’intervenir devant 70 personnes. C’est pour ça qu’une autre solution est possible pour amener chacun à s’exprimer. Le système de vote binaire débouche inévitablement sur 2 clans : les gagnants et les perdants. Il existe des méthodes de vote qui permettent d’aller vers ce qu’on appelle un consensus fort.
Vote avec 4 possibilités : accord plein et entier, accord avec des réserves mais avec soutien de la proposition, mise à l’écart sans soutien de la proposition, blocage de la proposition dans l’intérêt général. Le bloqueur doit ensuite trouver une autre personne qui bloque. Si ce n’est pas le cas, nous considérons que la remarque n’est pas assez justifiée. S’il y parvient, il constitue un groupe de travail avec 2 à 4 personnes pour proposer d’autres solutions sous forme de commission. L’unanimité des exprimés est requise (votant + procuration). Les absents sont considérés comme mis à l’écart mais peuvent s’exprimer dans un délai à déterminer après la parution du CR des débats. Ces 2 derniers points nécessitent, je pense, une vérification d’application en terme de statut.
Deuxième chose : le nombre de points soumis au vote. La soumission d’un point à l’ordre du jour de l’AG de l’ASL devrait passer par 2 ou 3 groupes de travail différents de 4 à 6 personnes constitués autour du demandeur pour examiner la demande et débattre des pour et des contre. Cela permettra de tester la motivation du demandeur et d’améliorer la formulation de sa proposition. Le produit du débat est ensuite envoyé au bureau pour copie à l’ensemble des votants pour qu’ils puissent se faire une idée argumentée avant l’AG. Les arguments doivent être factuels.
En ce qui concerne le cahier des charges qui est aujourd’hui le point de débat majeur qui nous occupe et qui entraine les tensions. La bonne question est : « est-ce que nous sommes prêts à donner les moyens au bureau de l’ASL de faire appliquer le cahier des charges ? » J’entends : « donner de l’argent pour engager des procédures judiciaires si quelqu’un outrepasse l’avis du bureau ou de l’AG ».
Je ne suis pas prêt à le faire. Non pas pour des raisons d’argent encore une fois mais parce que je ne crois pas au pouvoir de l’argent pour régler les problèmes entre les individus. Juste pour des raisons d’humanisme et de bon voisinage. L’argent ne fait que créer d’autres conflits. Je pense que la responsabilité de chacun doit être engagée.
Plusieurs options s’offrent à nous :
- La majorité des propriétaires est prête à provisionner le compte pour que le bureau de l’ASL puisse engager des procédures et faire respecter le cahier des charges si besoin.
- La majorité des propriétaires n’est pas prête à provisionner le compte. En ce cas, le bureau n’a aucun moyen d’action et chacun peu faire ce qu’il lui plaît s’il ne veut pas respecter le cahier des charges avec pour seul recourt le respect du PLU.
 Il devient donc inutile d’avoir un cahier des charges qui ne servirait qu’à dresser les gens les uns contre les autres. Ou alors il devient une référence pour ceux qui se sentent concernés par la qualité de vie de leur quartier mais il est inutile de chercher des noises aux autres. Je ne suis pas pour cette solution.
 Nous rédigeons conjointement un cahier des charges qui ferait office de charte, d’une part d’urbanisme, mais aussi de mode de vie. C’est un moment de démocratie où chacun participera à sa rédaction. Je suis pour cette solution.
Voici les modalités que je propose pour bâtir cette charte : 5 groupes de travail (les 3 squares + pavillons Gorgione + maisons-appartements) qui font une proposition de cahier des charges à partir d’un plan structuré établi par le bureau de l’ASL et selon la méthode de vote exposée juste avant. 2 représentants sont élus dans chaque groupe pour former un nouveau groupe qui va compiler les idées toujours avec la même méthode pour aboutir à un texte qui sera voté en AG. C’est un processus qui va s’étaler sur plusieurs mois pour prendre le temps.
Je suis prêt à coordonner ce travail de réflexion et de démocratie dans les mois à venir car j’ai déjà eu l’expérience d’animer ce mode de démocratie qui a abouti à la rédaction d’un texte de 2 pages qui a fait l’approbation de 9000 personnes. Ce travail a pris 1 an et il a été remis au gouvernement et à la commission européenne. Nous n’irons pas jusque là en ce qui nous concerne.
Je crois qu’adossé à ce travail, il serait bon de mettre en place avec les outils d’aujourd’hui un lieu de débat permanent : un forum sur internet qui ferait office d’arbre à palabres à défaut de réussir pour le moment à décloisonner physiquement les différents lieux de vie du quartier. En Afrique, l’arbre à palabres est un lieu traditionnel de rassemblement, à l'ombre duquel on s'exprime sur la vie en société, les problèmes du village, la politique. http://arbreapalabresdeleon.forumgratuit.fr
Nous avons commencé à proposer des rencontres et des animations à quelques occasions. Ceci afin de prendre l’habitude de se retrouver dans un contexte différent de l’AG, plus amical et plus informel pour échanger et partager des moments de convivialité. Je pense à la fête des voisins, au retour du printemps, au cinéma de plein air (qui sera reconduit)… D’autres idées ou initiatives sont les bienvenues : certains proposaient de faire un match de foot, d’autres un bal dansant ou encore mettre en place un pédibus pour l’école, une soirée jeux ou encore des cafés citoyens. D’autres actions sont possibles avec l’aide de tous pour se faciliter la vie au quotidien. J’invite d’ailleurs chacun d’entre vous à s’inscrire sur www.ma-residence.fr afin de tisser un réseau qui nous facilitera la vie de quartier au quotidien.
Aux vues de cette analyse que j’espère la plus objective possible, je demande donc l’annulation du vote des points portés à l’AG et une discussion sur la mise au point d’un nouveau mode de gouvernance pour débattre sereinement dans les semaines à venir sur les différentes demandes en les incluant dans la discussion d’un nouveau cahier des charges à écrire conjointement.
Vous pouvez me traiter de naïf, d’utopiste mais aujourd’hui nous avons perdu cette capacité à rêver d’un autre monde. Nous ne faisons qu’admettre celui que nous connaissons. Moi, je ne me résigne pas.
Aujourd’hui, en tant qu’individu, comme vous, je prends mes responsabilités dans ma famille, dans mon entreprise, dans mon quartier, dans ma ville, dans mon pays et sur Terre en tant qu’être humain.
Aujourd’hui, j’estime avoir fait ma part de colibri. Demain, je continuerai à le faire. Et vous, quelle part de colibri êtes-vous prêt à apporter à la vie de votre quartier ?

Jérôme NICOLAS
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